Tour du Pays de Vaud: Sylvain Moniquet pas là pour s'amuser
Notre Namurois revient sur sa belle prestation sous le maillot de l'équipe nationale sur le Tour du Pays de Vaud (Suisse, Coupe des Nations).
1. Sylvain, vous rentrez du Tour du Pays de Vaud avec l'équipe nationale, pouvez-vous nous raconter cet expérience?
C'était une très belle course, bien organisée et celle-ci proposait un parcours très exigeant. L'élément qui m'a le plus marqué, c'est la façon dont la course se disputait. Cela roulait fort en équipe. Le placement jouait un rôle déterminant et chaque équipe roulait en bloc afin d'essayer d'arriver au pied de la côte bien placé. Je pense avoir livré une bonne prestation. C'était juste pour moi un peu compliqué car la communication se faisait toujours en néerlandais et je dois bien avouer que je ne pigeais pas grand-chose. Laurens [Huys] me traduisait bien quelques mots mais ce n'était pas facile. Je passe d'ailleurs mon examen de néerlandais aujourd'hui, j'espère que cette immersion m'apportera quelques points supplémentaires... L'ambiance entre les coureurs était bonne mais ça change quand même du club... Là où on passe le trajet à rigoler, ici on entendait les mouches voler. Personne ne parlait, c'était assez bizarre mais cela s'est décoincé au fil des jours quand même un petit peu. Mais bon, je n'allais pas là-bas pour m'amuser non plus. Ce tour comprenait 5 étapes dont 1 prologue, discipline que je dois vraiment travailler même si ce n'est pas ma tasse de thé et un contre-la-montre de 12km (6km en ligne droite puis retour) où j'ai limité la casse. Sur les étapes en ligne, je suis parvenu à suivre les meilleurs hormis sur la première étape où je loupe mon placement au pied de la dernière rampe, j'ai pris une cassure à 300m de la ligne. Je me suis battu les jours suivants pour tenter de gommer ce retard. Je prends finalement la 24ème place du classement final, 1er belge.
2. Une première sélection en équipe nationale, pouvez-vous en envisagée d'autres cette saison?
L'équipe nationale organise une semaine de stage fin juin dans les Vosges où je devrais normalement être repris. Il reste 2 manches de la Coupe des Nations (Trofeo Karlsberg et le GP Patton). La première est pendant les examens, la seconde en même temps que le Tour du Valromey que je ne louperais pour rien au monde.
3. La 2ème partie de saison est plus propice aux grimpeurs, quelles seront vos ambitions?
Maintenant, je lève le pied pour mes examens. Je participerai à la kermesse de Romsée que j'apprécie puis je relancerai la machine pour le Tour du Valromey (11-14 juillet) mais avant cela j'aimerais bien figurer à Herbeumont, la course du club. Ensuite, Liège-La Gleize au mois d'août et le Giro di Basilicata en septembre si celui-ci a lieu. Je suis déjà content de ce que j'ai fait jusqu'à présent. Je boucle la première partie de la saison avec une sélection pour une Coupe des Nations où je me suis bien débrouillé. C'est motivant pour la suite de la saison.