Thomas Garnier monte en puissance
Thomas Garnier fait partie de ces rares coureurs de la région à s’essayer aux compétitions hors des routes goudronnées, celles où la parfaite maîtrise de la machine est primordiale. Le Rochefortois, qui a fêté ses 18 ans en juin dernier, vient de terminer 25ème du championnat de Belgique de sa catégorie à Ottignies. Focus.
Parmi les coureurs au départ des compétitions juniors, on remarque très facilement un garçon calme, au physique impressionnant. Thomas Garnier mesure 1,88 mètre, pour 60 kilos. Nul doute, sa morphologie témoigne du sérieux investi dans son entraînement. Durant tout ce mois de juillet, il a su gérer avec maturité un job étudiant l’occupant quotidiennement de 14 à 22 heures. Ses journées étaient ainsi rythmées par une séance vélo le matin, à raison de six fois par semaine, dont une spécifique sur le circuit VTT, en plus de son travail dans une carrière de la région.
Si son sport favori occupe une place importante dans son quotidien, Thomas est avant tout motivé par l’envie d’apprendre et souhaitait encore cette année s’amuser, avec pourquoi pas l’un ou l’autre bon résultat à la clé. « Je m’étais fixé l’objectif de décrocher 11 podiums, explique-t-il. J’en suis déjà 13. Je prends plaisir à prendre le départ des courses, je retrouve souvent des adversaires avec qui je m’entends bien. Je dois dire que le VTT me le rend bien! ». Inspiré par le Suisse Nino Schurter, Thomas réalise des séances d’entraînement, très souvent seul, où il cherche constamment à améliorer le temps qu’il accomplit sur un circuit près de chez lui.
A la question fatidique, qui veut qu’il fasse un choix entre la route et le VTT, Thomas n’exclut aucun scenario pour l’avenir. « Je cherche avant tout à me focaliser sur ce qui me manque pour être le plus compétitif possible. Je dois par exemple travailler la puissance, qui manque en raison de ma morphologie ». Quant à l’habileté, l’agilité, la technique, ces qualités qui permettent aux meilleurs de se distinguer sur les parcours les plus ardus, il leur dédie une session spécifique sous les conseils de son entraîneur, Laurent Mars.
Comme il le confiait en début de saison, Thomas souhaitait profiter de ses belles sensations et se tester dans des compétitions plus relevées, comme la Wallonia Cup. Il occupe actuellement la deuxième place du Cup 5 - G-Skin et compte bien accéder au graal. « Quoi qu’il arrive, je ne dévierai pas de mes habitudes : une préparation sérieuse, une course sans regrets et prendre du plaisir », conclut-il. Une formule qui a, jusqu’à présent, porté ses fruits.
Cyril Pélerin, chargé de communication.
Photo : Albert Krier