Simon Collard : "Le travail a payé"
L'Oupéyen, qui s'apprête à clore sa saison ce dimanche, a été récompensé par deux victoires en quelques semaines. Des succès qu'il doit à son comportement offensif et la condition acquise depuis le Tour de Namur.
Alors qu'il redoutait la fatigue en raison de son emploi de pharmacien, Simon Collard a su tirer son épingle du jeu et briller dans une période de l'année où la chasse à victoire, si elle est fructueuse, sonne comme une délivrance. A l'image de l'équipe Espoirs/Elites dirigée par Joseph Boulton, il a traversé des semaines difficiles en début de campagne, jouant de malchance.
Après un Tour de Namur où il avait à coeur de bien figurer, il a pris part au Mémorial Letêcheur, manche comptant pour la Coupe de Belgique. Là, il fut l'un des artisan de la belle performance collective qui a propulsé le club à la deuxième place du classement par équipes, faisant du Verandas Willems-CC Chevigny-Crabbé l'une des formations les mieux représentées à l'avant de la course. "Nous avions reçu la consigne d'attaquer tôt, explique Simon. Après avoir manqué la bonne, j'ai profité d'une bonne entente dans un groupe de contre pour me placer à l'avant. Il ne m'a pas manqué grand chose pour résister et faire le sprint pour la deuxième place", regrette-t-il.
Son comportement offensif l'avait d'ailleurs récompensé une semaine plus tôt, à Plombières, où il est allé cherché son premier succès dans la catégorie Elites sans contrat. Ne jouissant pas de ses meilleures jambes ce jour-là, le jeune trentenaire a su s'y prendre à l'économie et s'est extirpé dans la finale pour s'imposer en solo.
C'est donc avec le couteau entre les dents que Simon Collard prit le départ du championnat de Wallonie contre-la-montre à Gesves, où son unique intention était de décrocher le meilleur temps possible, toute catégorie confondue. Sous un soleil de plomb, l'Oupéyen bouclera son chrono complètement cuit, mais avec l'immense satisfaction du titre fraîchement acquis. "Le travail a payé", explique-il. "C'est une belle récompense après les multiples contrecoups auxquels nous avions été confrontés, moi et l'équipe".
Cyril Pélerin, chargé de communication.